À l'issue de l'intervention du député, Royal lui avait répondu : « Il y a beaucoup de choses que je partage dans ce que vous avez dit, notamment votre analyse du rôle des États-Unis », ajoutant qu'elle avait « juste une divergence de vue » sur sa façon de désigner Israël sous le terme d'« entité sioniste », affirmant que ce pays « existe et a droit à la sécurité ».« Chirac le dit aussi »Samedi, Royal a reprécisé, comme elle l'avait déjà fait à la fin de la réunion, que sa critique des États-Unis visait uniquement la politique de George Bush en Irak, « qui est catastrophique, Jacques Chirac le dit aussi ». Ce n'est pas la première fois que Royal fait ainsi machine arrière après s'être placée dans une situation embarrassante. Samedi, elle a en outre mis en cause directement les médias, accusés de « déformation ». Selon elle, la réunion de vendredi, qui s'est tenue au moment de la manifestation monstre du Hezbollah pour obtenir le départ du gouvernement du premier ministre Fouad Siniora, « a permis de renouer les fils du dialogue » entre les différentes tendances libanaises. Toute à sa satisfaction d'avoir réuni autant de Libanais autour d'elle, Royal ne s'est pas rendu compte qu'elle était tombée dans le piège de la rhétorique du Hezbollah. METTRE le parti au service de la candidate. lacoste homme pas cher
Invité hier du « Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », François Rebsamen, codirecteur de la campagne présidentielle de Ségolène Royal, a défendu le rôle du PS dans les mois à venir auprès de celle qu'il a tout le temps nommé respectueusement « Madame Royal ». « Le partage des rôles est évident », a-t-il expliqué, assurant que la candidature de Royal « procède » du PS. Mais il en convient : « C'est elle qui va être en pleine lumière ». « Madame Royal a sa liberté », a-t-il ajouté.Durant l'émission, le numéro deux du PS s'est surtout efforcé d'expliciter les positions et slogans de Ségolène Royal : ordre juste, jurys de citoyens... acoste pas cher Il s'est élevé contre l'idée que la ligne politique de la candidate tendrait vers la droite. « Si être de droite c'est poser les problèmes que rencontrent les Français dans leur vie quotidienne, alors elle a raison ». « Elle est novatrice », a-t-il ajouté. « Elle apporte ses propres idées », qui « ne seront pas en contradiction avec le projet socialiste », a-t-il affirmé, en rejetant cependant par avance « les notaires sourcilleux » du projet dont « beaucoup de points restent à préciser ». L'un des principaux arguments de Royal est d'être une femme, une qualité qu'il a pris le soin de rappeler : « Cela porte en soi réalité du changement. »« Voyage courageux »Il s'est aussi employé à défendre le déplacement critiqué de la candidate au Liban. Rebsamen a jugé ce voyage « courageux et nécessaire » et les « polémiques dérisoires et consternantes ». imitation sac hermes
Considérant son propre rôle comme « un beau challenge », François Rebsamen n'a pas dévoilé de nouveauté sur la campagne à venir. Celle-ci sera donc, comme annoncé, « participative » : « Ce n'est pas un gadget dans la bouche de Madame Royal », a-t-il affirmé. Après une phase d'écoute, Rebsamen, qui désormais parle couramment le « royalisme », promet des « propositions concrètes » qui auront été nourries des « propositions des citoyens experts de leur propre vie ».Proche du premier secrétaire, Rebsamen a défendu la place de François Hollande sans la définir réellement : il sera le « garant de l'unité des socialistes, il sera le grand rassembleur du PS ». EN 1974, Valéry Giscard d'Estaing avait choisi la mairie de Chamalières, dans son fief, près de Clermont-Ferrand pour se porter candidat à l'élection présidentielle. En 2006, pour sa déclaration de candidature, François Bayrou a choisi Serres-Castet, dans les Pyrénées-Atlantiques. Serres-Castet : gros village de 5 000 âmes installé sur un haut plateau.
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