laurenpascher的部落格

Peu importe d'où viennent les solutions tant qu'il y en a, a fait valoir Joseph Kennedy, fondateur de Citizens Energy, une association d'aide énergétique aux démunis.« Les montants des programmes publics américains d'aides énergétiques aux pauvres n'ont pas augmenté aussi vite que les prix de l'énergie », regrette Mark Wolfe de la National Energy Assistance Directors'Association, qui regrette qu'aucune compagnie pétrolière américaine n'ait accepté de faire le même geste.ILS sont plusieurs centaines de milliers à crier « Siniora va-t-en » devantle Sérail, le palais gouvernemental au centre de Beyrouth. L'armée bloque l'accès au bâtiment, clos par un mur de barbelés. Plusieurs membres du gouvernement issu de la majorité parlementaire antisyrienne, dont M. Siniora, se trouvent à l'intérieur du bâtiment. Les services d'ordre du Hezbollah, du parti chiite « laïque » Amal et des partisans du général chrétien Michel Aoun empêchent tout débordement des manifestants. Longchamp Pliage Rose pas cher
La prise du Grand Sérail n'est pas pour aujourd'hui, mais la foule est énorme, s'entassant au-delà de la place Riad el-Solh et de la place des Martyrs, envahissant le pont autoroutier qui surplombe cette dernière. Dès quinze heures, l'opposition a réussi son pari : rassembler bien plus de manifestants que la majorité parlementaire antisyrienne il y a une semaine, après l'assassinat du jeune ministre de l'Industrie, Pierre Gemayel. Les actions sont prévues jusqu'à la chute souhaitée du gouvernement. On parle de monter des tentes autour du Sérail, où lesmanifestants se relaieraient jour et nuit. Les partis chiites et leurs alliés chrétiens, dont le président Émile Lahoud, ne reconnaissent plus la légitimité du gouvernement depuis la démission de six ministres Hezbollah et Amal. « J'appelle le premier ministre et les ministres à démissionner, et qu'ils gèrent les affaires courantes jusqu'à la création d'un gouvernement d'union nationale », clame le général Aoun derrière une vitre blindée. Alliance contre nature La place mêle l'orange, le jaune et le vert, pour les foulards et les Tshirts, sous un seul drapeau, celui du Liban. sac longchamp pas cher L'orange, c'est la couleur des militants du Courant patriotique libre (CPL) deMichel Aoun, très nombreux, le jaune celle duHezbollah, et le vert celle des chiites d'Amal, le parti du président de l'Assemblée Nabih Berri, ou des chrétiens du nord de Souleimane Frangié. Lemélange se fait aussi dans les haut-parleurs, qui diffusent des chants militaires du Hezbollah et des discours d'Aoun. Tout ce monde se côtoie en souriant. Quelques jeunes filles portent même des foulards islamiques orange : « On est membres d'Amal,mais c'est par solidarité avec le général. » C'est toute la complexité du Liban qui s'exprime dans cemélange. Il y a une semaine, ceux qui manifestaient au même endroit accusaient le Hezbollah de chercher à renverser le gouvernement, dans le seul but d'empêcher la création du tribunal international destiné à juger l'assassinat de l'ancien premier ministre, Rafik Hariri, et de plusieurs autres personnalités antisyriennes. Le général Aoun, pour sa part, se voyait reprocher une alliance contre nature avec les partis chiites, dans le but de devenir président de la République, poste attribué à un chrétien. longchamp pas cher
Hier, à la nuit tombée, aucun dirigeant du Hezbollah n'avait pris la parole sur la place. Raisons de sécurité ou volonté de mettre en avant l'allié chrétien ? En tout cas, pour les manifestants, issus de la majorité des chrétiens qui ont voté pour le général aux dernières élections, il s'agit surtout de politique intérieure : « Le tribunal, on s'en fiche ! Tout le monde sait qu'il mettra six mois au moins à se mettre en place ! Et le général n'est pas prosyrien ! », s'exclame Pascale, à la tête d'un petit groupe de femmes, dont une pharmacienne et une épouse de fonctionnaire, toutes revêtues de l'uniforme beyrouthin Gucci-Prada. Cohabitation Pour comprendre son pays, chaque Libanais doit se faire historien. « Quand le général a été jeté dehors par les Syriens en 1990, qui les a aidés ? Ceux qui se prétendent antisyriens aujourd'hui, avec la bénédiction des États-Unis », rappelleBrigitte, la pharmacienne. Elle ne comprend pas l'appui apporté par l'Occident au gouvernement : « Les États-Unis nous ont-ils protégés contre l'attaque israélienne cet été ? » À ce moment, les haut-parleurs géants crachent : « On ne veut pas de la tutelle des États-Unis ! » Pour Pascale, « le gouvernement a eu tort de s'appuyer sur les États-Unis. Bush les laissera tomber comme il laisse tomber tous ses alliés ». L'alliance avec le Hezbollah ne dérange pas Nadine, derrières ses lunettes de soleil à écran large : « Les chiites sont là.