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Des promesses de règlement de leur situation leur ont été faites par le ministre, lui-même, lors de la visite qu'il devait effectuer à Béjaïa au début du mois de mars. Face à cette situation qui ne s'est pas améliorée d'un iota, malgré les accords conclus et les promesses des responsables du ministère de tutelle, les syndicalistes avaient décidé de reconduire leur grève de la faim jusqu'à satisfaction de leur principale revendication. Des actions de solidarité avec ces derniers ont été enregistrées dans toute la wilaya.Les habitants du village Amssiouens dans la commune de Timezrith seront raccordés au réseau du gaz de ville. Une rallonge budgétaire a été accordée pour cette opération, qui se fera à partir d'un réseau desservant la commune voisine. C'est ce qu'a indiqué, hier, le maire de la commune qui intervenait par téléphone, lors d'une émission radiophonique «Club de la presse», diffusée chaque jeudi sur les ondes de la radio Soummam. Conséquemment la RN26 et la voie ferrée Béjaïa - Beni Mansour sont rouvertes à la circulation, après trois jours de fermeture. Oakley Flak Jacket pas cher
Les habitants d'Amssiouens viennent d'obtenir gain de cause dans un bras de fer, qui remonte au mois de septembre de l'an dernier, avec la direction des mines et par ricochet avec l'administration de wilaya. Ce gain de cause a été obtenu par le recours aux actions de rue. Ce n'est pas une première à Béjaïa.D'autres citoyens sont arrivés au bout de leurs peines en recourant à ce mode de protestation, entendre par là les actions musclées. Un précédent qui apparemment a fait des émules. «Il en fera encore, tant que les pouvoirs publics ne répondent qu'à la force», ironise un citoyen. Il ne faudra donc pas s'étonner, si demain d'autres citoyens usent de ce mode de revendications pour aboutir à la satisfaction de leurs doléances. Oakley Active pas cher Une pratique payante, si on considère ce qui s'est passé ces deux dernières années. La rue est devenue une arène où la plus petite revendication est mise en avant par des citoyens qui jugent utile d'y recourir, sachant que c'est le seul langage compris par ceux qui ont la charge de la gestion des affaires locales. Le recours à la pression de la rue pour faire valoir les droits se fait payant à Béjaïa. C'est la seule explication de ces ritournelles coupures de routes et de rassemblements, devant le siège de la wilaya. Avant, les villageois d'Amassiens, ceux du village Zioui relevant de la commune d'Akfadou ont réussi à fléchir la décision de l'APW, quant à l'octroi d'une enveloppe de plusieurs millions de centimes pour l'amélioration du cadre de vie dans le village. Des exemples similaires sont légion à Béjaïa. Exception faite de la période noire des événements de Kabylie, jamais le recours à la fermeture de routes n'a été aussi d'actualité que durant l'année 2013. Oakley Straight Jacket pas cher
Une année qui aura été un véritable baromètre, renseignant amplement l'opinion sur la gestion des collectivités locales, des entreprises publiques et toute la wilaya en général. Si on considère toutes les tensions qui ont régné tout au long de l'année, on notera allègrement que beaucoup reste à faire. L'année 2014 est partie pour connaître les mêmes tensions. On compte plus d'une centaine d'actions de rue depuis le début de l'année. Des sporadiques fermetures de routes jusqu'aux grèves qui ont touché pratiquement tous les secteurs, en passant par celles des sièges communaux, de daïras, la wilaya, Béjaïa reste rythmée par une tension continuelle née pour l'essentiel d'une quête d'un bien-être social et d'une garantie de sauvegarde de l'emploi. On proteste contre l'état des routes, le manque d'eau potable, l'absence d'assainissement et le gaz de ville, bref on dénonce la dégradation d'un cadre de vie peu commode et lorsque les canaux de communication sont rompus ou ne répondent plus aux besoins de la situation, on opte pour des actions musclées, qui deviennent plus régulières, car plus payantes. Ce cercle vicieux a amené les autorités à se faire plus menaçantes contre le recours à ce fléau, mais c'est sans compter sur la détermination de la population, lasse d'un quotidien peu reluisant dans un pays riche.